Sculpture du dieu panthéiste apotropaïque Pamen
 
Avec les dieux Horus, Hépry, Bes, Harpocrate, Amen, Anubis.
Hiéroglyphique: "Que Pamen donne la vie à Padihor fils de Padiamon"
Dieu multiple avec inscription -
chef d'œuvre unique 
très rare 
 
CULTURE : Égypte ancienne
PÉRIODE : Période tardive, 664 - 323 av.
MATÉRIEL: Bronze massif 
 
Tirage série limitée à 6 exemplaires dont 1 exemplaire recouvert de feuilles d’or authentiques 24 carats
 
DIMENSIONS : H= 33 cm (avec le pic)
Socle en bois brûlé = 18x18 cm
Livrée avec certificat d’authenticité, signé par l’artiste By Lucian 
 
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Description détaillée historique et expertisée de la sculpture :
Sculpture d'un dieu multiple ou panthéiste formé de différents éléments de plusieurs dieux. 
Sur une base circulaire avec une inscription hiéroglyphique qui se traduit: "Que Pamen donne vie à Padihor fils de Padiamon". 
Il présente un corps humain semi-dressé, avec une nette influence entre le corps du dieu Bès, mais plus stylisé, et celui de l'enfant Horus. 
Il porte une tête de bélier portant sur la tête une coiffe, la couronne Atef, composée de la couronne blanche de Haute Egypte, surmontée d'un disque solaire, flanquée de deux plumes d'autruche, ainsi que d'un cobra dressé portant sur chacune d'elles un disque solaire et un cobra dans la partie antérieure de la couronne sur laquelle brille un grand disque solaire, juste au-dessus du front, tous ces éléments sont soutenus par deux cornes de bélier torsadées.
 La poitrine est recouverte d'un scarabée, sur les angles et les genoux trois visages félins sont représentés. 
 
À l'arrière apparaît une tête de chacal avec une perruque tripartite, suivie d'une tête de faucon d'où descend le dos du même animal, couvrant les cuisses du personnage de ses ailes.
 
Cette sculpture est identifiée à une divinité multiple inconnue nommée Pamen, en raison de l'inscription elle-même.
 
Conçu pour protéger comme par magie son propriétaire, Padihor, fils de Padiamon. 
C'est une amulette syncrétique, elle combine les attributs et pouvoirs de différents dieux, devenant le protecteur universel : Bès, Harpocrate, Amon, Khépri, Bastet, Anubis et Horus. Prendre le corps de Bes, un dieu-génie pygmée grotesque ou terrifiant, gardien des êtres humains dans leur vie quotidienne et pendant leur sommeil. 
Il est le dieu apotropaïque du foyer, celui qui repousse les démons et apaise les divinités en colère.
 
 Il peut être représenté, comme dans ce cas, sous une forme hybride avec diverses divinités , comme le Soleil, il devient un Soleil puissant, et d'enfant faible il devient un Horus héroïque et vengeur de la mort de son père Osiris, aux mains de Seth. 
En relation directe nous avons le faucon, dans une position impossible entre la tête et le dos qui représente le dieu Horus, la divinité du cycle de régénération et la victoire des forces positives de l'univers sur les influences néfastes. 
La tête de bélier cornu représente l'incarnation d'Amon, le créateur et régénérateur qui concentre tous les pouvoirs.
 
Le scarabée, le dieu Khepri, le dieu solaire de l'aube, image de la transformation constante de l'existence. Les félins sont associés au chat Bastet, déesse protectrice du foyer contre les menaces extérieures, comme les animaux dangereux de petite et moyenne taille qui vivaient sur les rives du Nil. 
Enfin, Anubis, le chacal, dieu des funérailles et de l'embaumement, protecteur de la nécropole, en plus de sa fonction principale, conduit l'âme du défunt avant le jugement d'Osiris avant de passer dans l'Au-delà.
Des rituels magiques apotropaïques étaient pratiqués dans tout le Proche-Orient ancien et dans l'Égypte ancienne. 
Les redoutables divinités étaient invoquées lors de rituels pour protéger les gens des mauvais esprits. 
Dans l'Égypte ancienne, ces rituels pratiqués à la maison (et non dans les temples d'État) étaient incarnés par la divinité qui personnifiait la magie, Heka. 
Les deux divinités les plus fréquemment invoquées dans ces rituels étaient la déesse hippopotame de la fertilité, Taueret, et le démon lion, Bes, qui s'est développé à partir du dieu démon nain apotropaïque, Aha, signifiant littéralement « combattant ». 
Des objets magiques étaient souvent utilisés dans ces rituels pour faciliter la communication avec les dieux et ainsi obtenir leur protection; comme la bande apotropaïque avec des images gravées de ces divinités protectrices, de petites stèles d'Horus enfant dominant les forces du mal représentées par des serpents, des crocodiles et des scorpions, et des sculptures panthéistes avec le corps de Bès. 
Dans ce cas, deux crocodiles apparaissent à la base, un de chaque côté des pieds, faisant référence aux stèles d'Horus sur les forces du mal.
Toute cette complexité dans la figure et l'assimilation des concepts en une seule effigie n'est rien d'autre que d'assurer la protection de tous envers leur possesseur.